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4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 21:28
D'aucuns trouvent que je deviens plus sombre, moins drole. Ils n'ont pas tord. J'ai des choses en tête que je n'avais jamais eues auparavant. Et je veux les exprimer. Cette histoire est impulsive, irréfléchie, écrite comme un caprice. Elle montre cet état d'esprit.


Au coucher du soleil, la lumiere chiche et faiblarde de l'astre faiblissant découpait en un contre-jour sordide les décombres de la ville bombardée, les poutrelles métalliques dressées vers le ciel, plantées dans des monceaux de gravats faisaient écho aux flèches de la cathédrale, abattue comme un chateau de cartes quelques heures auparavant. Malgré le bombardement, et l'incendie qui a suivi, ravageant les batiments épargnés pas les bombes, il faisait un froid glacial, contre lequel toute protection était inutile. Le ciel se dégradait, d'un blanc laiteux, jusqu'a un noir de jais, dépourvu d'étoiles, vers l'Est. Un silence de mort planait sur ce spectacle de désolation, juste entrecoupé, de temps a autres, par une batisse qui finissait de s'écrouler.

C'était a ce moment intemporel, losque le soleil met de longues minutes avant de disparaitre derriere l'horizon, que passa le II° régiment monté du I° bataillon de cavalerie nazie, dans l'espoir de trouver des survivants, afin de leur oter tout ce qui leur reste.

Ayant entendu la cavalcade, Matthieu se jeta a terre et abandonna l'idée de trouver de l'eau pour en emplir sa gourde. Il rampa, le plus silencieusement possible jusqu'a un tas de gravats, sortant son revolver de sa botte. Il baissa son casque sur ses yeux, pour ne révéler que la partie de son visage nécessaire pour se livrer à l'observation de ces cavaliers de la mort.

Les cavaliers avaient réduit leur vitesse, scrutant méticuleusement le moindre éboulis, l'oeil a l'aguet du moindre mouvement. Ils s'éparpillèrent, afin de couvrir un plus grand champ de recherche, et continuerent leur progression dans les décombres, dans le silence le plus total.
Soudain, une détonation retentit, suivie d'un henissement affolé. Quelques secondes apres, la poussiere retomba, l'officier avanca de quelques metres en direction de l'explosion. "Achtüng ! Minen !" annonca-t-il clairement. "Änderung der ziel. Von dort." ajouta-t-il en tendant son sabre dans la direction de Matthieu.

Ce dernier, pris de panique, remit hativement son revolver dans sa botte, et se laissa glisser au bas du tas de gravats sur lequel il était posté. Il fit tout son possible pour rester discret, et finit par rejoindre ses camarades, dissimulés derriere deux murs de briques perpendiculaires, miraculeusement restés debout. Il demanda a voix basse "Comment va Eric ?". Georges lui répondit "Impensable de le bouger, il pisse le sang par tous les trous... Tu as trouvé de l'eau ?" finit-il par demander. "Non, lui rétorqua Matthieu, mais les boches vont pas tarder à nous tomber dessus si on décampe pas d'ici, et fissa ". Apres une bordée de jurons bien sentie, Georges  consentit à se charger du corps inanimé d'Eric, avec l'aide de Matthieu.

Au bout de quelques centaines de metres, le corps d'Eric commenca a se faire pesant, et il était poisseux du sang qui imbibait sa veste de treillis. C'était un sentiment tres désagréable, que d'etre collé aux corps d'un frere d'armes, a qui l'ont doit la vie, sachant que la sienne est en train de couler dans ses bottes pour détremper ses chausettes, et qu'on ne puisse rien y faire.

Les cavaliers Allemands avancaient, pas par pas, metre par metre, sondant la terre pour éviter de perdre a nouveau des effectifs inutilement. Soudain, le lieutenant Otto von Lipwig s'écria "Der überlebenden !", et accompagna son cri d'une bordée de 9mm Parabellum, crachée de la gueule de son Maüser.
Branle-bas de combat, l'efficacité de la Wehrmacht faisant ses preuves, une dizaine de cavaliers furent lancés a la poursuite du petit groupe de survivants.

Les balles leur sifflant aux oreilles, les trois français tenterent d'accélerer la cadence de marche, mais le terrain ne s'y prètait pas, et la panique rendait tous leurs gestes gauches et maladroits. Plusieurs fois, ils trébuchèrent, quelque fois tombèrent, évitant chanceusement les balles qui fusaient en leur direction. Un bruit sourd frappa, et le trio eut un sursaut. Georges s'était pris une balle dans l'abdomen, et l'avait traversé de part en part au niveau de l'estomac. Le sang commença a rougir son treillis,et la sueur a perler a grosses gouttes sur son front. "Ca va aller." souffla-t-il entre ses dents serrées par la douleur, en réponse au regard affolé de Mathieu.

Soudain, le groupe s'étala de tout son long, comme un seul homme. Sur les nerfs, Matthieu se remit debout en une fraction de seconde. Georges, lui, émit un rale, en serrant les dents et en se serrant le coté du ventre. Il profitat de cet instant pour vider son fusil et sa haine sur les cavaliers teutoniques qui les suivaient. Il dit "Donne-moi tes grenades, je vais les retenir, emmène le gosse !". Devant l'hésitation de Matthieu, il se traina jusqu'a lui pour arracher les grenades de sa veste, et ajouta "Il a dix-neuf ans, et toi pas beaucoup plus ! Vous avez la vie devant vous, tirez-vous !"

Matthieu obéit, sa logique laissant place aux reflexes et a l'instinct de survie. Il souleva le corps d'Eric et le tira. Ca coincait, et il tira de plus belle. Son pied était coincé dans une crevasse. Matthieu tira d'un coup sec, et dans un craquement sinistre, on put ajouter une fracture du pied a la liste -déja longue- des blessures du jeune homme. Sans se retourner, trainant tant bien que mal son camarade, il avancait tant bien que mal parmis les débris de batiments.

Quelques instants apres, il entendit des détonation, des hurlements et des henissements, puis le bruit de chair déchirée retombant lourdement au sol. Le silence. "Georges, paix a ton âme. Puissent le Seigneur et ses anges avoir pitié de toi...et de nous maintenant." ajouta Matthieu à sa courte louange, entendant d'autres cavaliers a la charge.

Otto trouvait tout cela follement amusant, comme une chasse a la courre. Le fait qu'un d'entre eux se soit sacrifié pour éliminer quelques cavaliers le mit dans un état euphorique. "Dem säbel, dem säbel !" braillait-il avec force de postillons. Dans un rictus nerveux, il fonca sur Matthieu, et manqua de briser son sabre sur le casque de ce dernier, la force du coup arrachant le casque, et envoyant son possesseur au sol.

Dans un roulé boulé, Matthieu se stabilisa a genoux, et sortit le revolver de sa botte. la chute lui avait éclaté l'arcade sourcillière, et le sang l'aveuglait a moitié. Il aligna l'officier hilare dans sa ligne de mire, et envoya une volée de balles. Dans un spasme, son cheval s'écroula sans meme avoir le temps de s'en plaindre. L'officier était désormais grotesque, coincé sous son cheval mort, en train de jurer, l'hilarité laissant place a la fureur. Il laissa le temps a Matthieu de se retourner pour voir arriver un autre cavalier, qui piétina Eric au passage, dans un concert de craquements morbides.

Otto entrait dans une rage sanguinaire, il commença alors a taillader la carcasse de son cheval qui le clouait au sol. Il arrachait cuir et chairs, dans de grandes arabesques de sang soulevées par son sabre. "Kommen sie mir helfen !" hurla-t-il à l'attention du cavalier qui approchait. Quelques instants après, Otto était sur pieds. Il avait ramassé son Lüger, et son sabre gouttait de sang sur son chemin.

Matthieu se jeta vers Eric dès qu'il en eu l'occasion, et il se pencha vers son visage tuméfié et sanguinolent. "Miracle ! Il respire encore, il vit !" songea-t-il. Il chargea le corps désormais bien amoché sur ses épaules, et tenta de reprendre la route, meme si désormais, toute tentative de survie semblait sévèrement compromise.

Otto suivit d'un pas décidé la lente avancée de Matthieu, sous l'oeil hésitant de ses soldats. Lorsqu'il arriva a sa hauteur, il lui asséna un formidable coup de pied dans le genou, et dit dans un français massacré par l'accent germanique "Les cafards dans ton genre, je les veux a ma botte", et, joignant le geste a la parole, lui écrasa la botte sur le visage. Il fut satisfait de voir le nez cassé saignant abondamment. Apres quoi, il ordonna a ses hommes de mettre le pied a terre, et de former un peloton d'execution. Non content de l'avoir vaincu, il voulait l'humilier en le faisant mourir comme un prisonnier, et non comme le soldat qu'il était.

A genoux, aveuglé par les larmes et le sang, Matthieu sentit sa fin approcher. Il lanca un regard a Eric. Puis au peloton qui lui faisait face. A l'officier bouillonnant, impatient de l'executer.

Il n'eut plus qu'a remettre son âme et celle de son camarade au Seigneur.

" Feuer ! "

Un tonerre de coups de feu. Le silence.
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7 juillet 2008 1 07 /07 /juillet /2008 01:25
J'ai ici envie de vous parler d'une figure emblematique de ma jeunesse, quequ'un de formidable, une idole, un modele pour les jeunes, qui m'as marqué sous bien des aspects...
Une personne timide, parfois naïve, parfois beaucoup plus lucide qu'il ne le laisse penser...
J'ai rencontré ce grand bonhomme il y a 4 ans ce cela, a la rentrée scoute. Dans toutes les réunions de la Patrouille, de la Troupe, il me plut pour son humour "décalé", et sa façon de s'opposer a ce qui lui déplaisait de façon incroyablement calme, jamais avec un mot plus haut que l'autre.. Impressionnant.
En plus de ce décalage par rapport au monde qui l'entourait, il avait une façon de penser totalement différente d'apréhender les choses. Cette approche sous un nouvel angle de la Vie me demanda d'en faire mon Parrain de Promesse...sans regrets ! A refaire meme ! (On est meme dans l'Azimut pour illustrer la section "Promesse" tellement on a la classe a nous deux !)
Au fur et a mesure que le temps passait, je me suis rendu compte qu'il avait de quoi impressionner sur bien plus de sujets qu'il ne voulait le laisser croire, notemmant physiquement : imaginez un gars, 52 cm de largeur d'épaules, qui court avec 17m de chene a bout de bras au dessus de la tete (il avait 15  ans a ce moment là)  ou encore en train de déraciner un arbre, juste parcequ'il est sur son chemin, ou encore gagnant seul une lutte contre 4, ou encore e train d'enfoncer une cheville dans une mortèse au poing nu, ou encore en train de faire des pompes claquées, ou sur une main "jambes-pas-écartées-sinon-c'est-trop-facile" apres 75 km de raid en 36h...
Et derriere cette puissance ahurissante, se trouve une gentillesse comme c'est pas imaginable, une douceur incomparable, et toujours ce décalage...
C'est la seule personne qui m'ai jamais offerte 30 tubes de dentifrice a mon anniversaire pour etre sur que tous les invités en aient un...
J'ai pas grand chose de vraiment concret a écrire, mais c'est surtout du ressenti...j'espere qu'on me comprend...Sinon, je vous le présente !

Il y a eu des délires, il y a eu du sérieux, il y a toujours la meme admiration, de ma part envers toi, Thomas.

FSS, Parrain.

"Moi, je préfere le beau temps au mauvais temps !"
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7 juillet 2008 1 07 /07 /juillet /2008 00:23
C'est l'histoire d'un petit garçon, qui, par le maheur des choses, fut séparé d'une des choses qu'il aimait le plus au monde : son baton. Le malheur arriva ainsi; âmes sensibles, abstenez-vous :
Un jour qu'il y avait une éclaircie providentielle a l'issue d'une pluie impromptue, un petit garçon, armé de son fidele baton, ami de toujours, avec qui il avait essuyé tous les coups durs et vécu tous les bons moments, plus qu'un compagnon, une moitié complémentaire; ce petit garçon, donc, comme a son habitude, apres une pluie, consciencieusement, voulut se décrotter les godillots. Il fut bien content de se trouver en présence de son compagnon d'armes, le leste baton ! Avec rigueur et dextérité (respectivement les 3° et 7° petites amies de Damien) il commenca a vider tous les sillons balafrants ses semelles, son oeuil acéré de faucon ne laissant pas une chance a la moindre poussiere qui déciderait de rester collée ici, parceque finalement, c'est pas si mal là-dessous. A l'issue de ce combat acharné contre la crasse et l'immondice, ayant des semelles aussi propres qu'un sou neuf, le petit garçon retourna joyeusement gambader dans les flaques d'eau et de boue avec son ami le baton, jusqu'a s'en boucher les trous de nez; il était heureux.
Hélas, pas de bol, le bonheur en ce bas-monde est éphemere, et les temps sont durs; c'est pourquoi un homme arriva.
Cet homme interpella le petit garçon de cette façon, fort peu conventionelle au demeurant : "Hé, petit !"
Le petit garçon, intrigué, se retourna et répondit, de maniere tout aussi surprenante : "Oui ?"
C'est alors que l'homme, conforté dans sa position d'interpellant et non d'interpellé reprit : "Pose ce baton et suis-moi."
Et, fait surprenant (!), le petit, sans esquisser la moindre résistance ou meme une simple moue, ou simplement un regret, posa le baton et suivit l'homme.
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20 avril 2008 7 20 /04 /avril /2008 23:35







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20 avril 2008 7 20 /04 /avril /2008 23:07
Une soirée mémorable
Fou-rire incontestable,
Ces 3 anniversaires,
Oui, mes amis, mes chers,
Admirez donc un brin,
L'anniversaire, enfin,
De ces 3 bons amis,
Qui d'un an ont vieilli.
J'y ajoute mon grain de sel
Par quelques commentaires,
Certains doux comme du miel,
N'soyez pas terre a terre !!




























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21 mars 2008 5 21 /03 /mars /2008 20:45
Joyeux Anniversaire Tiphaine !

Eh bien, il éstait temps
Que tu t'y meste, fainéant !
L'anniv', de 2 semaine passé,
L'article est enfin arrivé !
Mais par les mots je ne veult gacher
L'ambiance de touste une soirée.
Une image vaut mil mots,
Laissons parler les photos :
(Commentées avec malice,
par la roublarde Félice ;)






















Pas mal non ? Heureusement que les photos n'enregistrent pas ce qu'on dit sur le moment (sinon ça s'appelle une vidéo, crétin !!)
On recommence ça le 5 il parait ?? Je serai là.
héhééhééééé niarc niarc...
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8 mars 2008 6 08 /03 /mars /2008 14:57

Reprend-je le style sagatique pour mes articles futurs ? Personne pour me répondre...j'hésite...Je tente ? on verra bien...Que pourra advienne :D

Adonc, Blandine la Patiente et moi
Estions tout deux dans l'attente
De Jean-Estienne le Fèlé,
Qui prit le chemin qu'il conaissaitIMGP2015.JPG
Et non le chemin le plus direct,
Comme proposa Léo l'Insecte.
De par sa démarche fourmiliaire
Léo nous conduit a la taniere
De Guillaume le Hardi
De nostre présence qui fut ravi.

A peine arrivés, déja installés,
Le jeu commencé, les larmes ont coulé,
Adonc, les Colons de Catane
Pour se faire a coup de tatane
Avec une veste des amis
Pour la retourner, c'est pas gentil.
"Regarde, le cours du bois !"
JihEu le Fourbe s'écria !
Le monopole il en avait
Mais la partie, elle,
Par Léopold fut gagnée,
Ca lui avait donné des ailes !

A la fin de la partie,
Sur nous le temps ayant agi,
Blandine la Blonde dût nous quitter,
En fut peinée toute l'assemblée.
Derriere le bus pour l'attraper
Nous courumes avec célérité,
Des temps modernes chevaliers,
Par ces Dames furent sacrés,IMGP2009.JPG
Juste pour avoir couru,
En voila une idée incongrue !

En revenant, JihEu le Cinglé
De ses affaires sortit 2 paquets,
C'était Fantasy !
Un jeu empreint de folie !
Déchaine le Chaos qui est en toi !
Mange la pizza et boit le coca,
Meme si ce n'est pas a toi !!
Ce jeu me laisse pantois.

Adonc en émoi,
A l'assemblée je rappela

qu'il y a un an, ma foi,
nous nous réunissions pour la 1ere fois
Nous levèrent donc nos IceTea
Au succes de cette premiere partie
Merci a Guillaume le Généreux,
Pour cette soirée de jeux !
De par cette grande saga,
l'Histoire se souviendra de toi !


Je quitte le style sagatique pour faire une mention spéciale a Léo, qui a réussi a marcher dans nous assiette, nous autorisant a 10 minutes de calembours foireux et autres jeux de mots prohibés.
"On peut dire qu'il met les pieds dans le plat !
-C'est bon, il est pas dans son asiette !
-Ben non, il est dans celle de Guillaume !..."


IMGP2014.JPG

Merci Guillaume le Bon-(mais-un-peu-Brute-et-Truand-aussi) !!!
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8 mars 2008 6 08 /03 /mars /2008 11:09

Comme yen a plein de toupabovilin qui font rien qu'a dire que mon article en tete de page il est pas super joyeux, et bien a ceux-la, et a ceux-la seuls, je leur dis : NA !
Mais je vais etre gentil, et faire dotres zarticleus plusse mieux de la joyeusitude qui te fait sentir tout bonheur du dedans de ton corps !
On va commencer par narrer (c'est plus classe que raconter quand meme, non ?) l'aspres-midi prescedants la soirée chesz Léo
(Une idée me vient a l'esprit, je vais chanter une saga pour narrer cette anecdote !)
Minute...comment on fait les sagas ? Vitte (tellement vite que ya 2 "t" !), attrapons un livre de sagatologie !
Voyons voir..."Pour commencer, il faut décrire l'effet que te fait la saga. Quand tu chantes, ton sang court plus vite dans tes veines, t'as du mal a te contenir...Faut dire que ce sera une grande saga, tu vois ? Ensuite, t'expliques le temps qu'il faisait.
-Comme "c'était une belle journée" ?
-nananananan faut parler dans le style sagatique, faut mettre tous les mots dans le désordre
-Vous voulez dire, comme "belle était la journée" ?
-Voila ! Mais faut aussi rajouter des "s", des trucs comme ça...Pour faire "saga-qui-vient-du-fin-fond-des-temps" . Ah, oui ! Faut jamais dire "ainsi" ! On dit "Adonc" !

-Adonc ?
-Ouais, comme dans "Adonc, Wulf le coureur des mers..." tu vois ? Et...et...et on est toujours "le" quelque chose,
comme toi tu est Miguel l'apprenti barde (j'espere que tu fera des exploits pour changer de nom...) ou moi je suis Borgio le Briseur de murailles. Mais ça pourrait etre "Borgio le Hardi", ou "Borgio l'Exterminateur", ou qu'eque chose dans ce goût là..."
Hum, me voila donc fort bien renseigné, ainsi Adonc, je vais pouvoir débuter ma saga Ma saga je vais pouvoir débutster.

***Effet cathédrale***


La saga je vais débuster,undefined
Qui vostre sang va réchauffer,
Vos tripes tenailler, et vos osreilles régaler.
En cette aspres-midi d'hisver,
Plusvieuse éstait la journée,
Rien ne pouvait y faire,
En centre-ville nous sommes asllés.
Adonc, Blandine la Vidangeuse de Robinets
Et moi-meme, poete maudit,
Jean-Roch le Dérangé.

"Jésus t'aime, souris !"

Répetait-elle sans cesse,
Encore heureux qu'elle ne
Fut prise pour une abesse.
Si l'on veut estre a l'heure,
Il faut se bouger les fesses,
Pour retrouver Flore,
Et son amie Alex.

IMGP1934.JPG

Adonc, Alex la Téméraire,
De fringale fut prise
Gaufre ou crespes, avec des cerises
Tout pouvait lui plaire,
Tant qu'eslle restait assise !
Adonc, jusqu'a la foire aux plaisirs,
Nous marchâmes, laborieux
Esffort qui fit mourir,
Nos espoirs deslicieux.
La foire éstant fermée,
Sur nos pas retourner,
Jusqu'a ce restaurant,
Où nous mangeâmes du flan.
Apres ripaille a satiété,
Nous nous décidâmes a y aller.
Mais où donsc ?
Chesz Léo, pardi !
Adonc, le bus nous y conduit.


Que
slle soirée !!
Tout le monde é
stait pété !
Jean-E
stienne le Sadique,
et Jean-Cyrille le Maléfique
Léopold l'Elfique,
Et Flore la Bruyante-mais-franchement-ça-pourrait-e
stre-pire-donc-ça-va,
Avec mi
slles ardeurs nous expliqua,
Que "Rhooo "Didier" c'est trop mimiiiiiii !"chez-l-ooo.jpg
E
stait son prof favori.
Par un jeu de cartes bien de
sbile,
D'amour une déclaration nous eumes
D'Alex la Poétique
A Flore la Romantique.
Quelle e
smotion !!


Aspres ce moment d'instense joie,
Place nous laissâmes au désarroi,
Adonc, Flore et Alex les Regrettées
Par leurs parents furent osbligées
A leurs castels de retourner.
Par ce gros choc secoués,
Dans le sommeil nous tombâmes
Et dans les bras de cette femme
Quel les légandes appellent Morphée.


Le lendemain, point de répit !
Levés a sept heures et demi,
Pour s'en aller au boulot,
Tels les 7 nains chantant "Ehoo"
Jicé, JihEu et Léo,
Nous furent arrachés par Arnaud
Les emmenant a la mine
Pour y pousser des wagonnets
Et adonc se termine
La saga des héros oubliés.


Félix.

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15 février 2008 5 15 /02 /février /2008 19:44
huuug.PV__.jpg
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31 janvier 2008 4 31 /01 /janvier /2008 20:54
Je viens de tomber ce soir sur le site de la Troupe, fraichement crée mais déja bien riche en photos, pusque les premieres remontent a début 2006 ! Et franchement, franchement, je crois que c'est la plus belle chose que j'ai jamais faite, le scoutisme, sans ça, je serait pas là où j'en suis et je Le remercie de m'avoir fait découvrir et vivre ça... Chacune des photos de ce site mérite son propre article, et chacun devrait pouvoir ajouter sa touche perso a l'article, mais ce serait bien trop long et irréalisable... Mais quand même, il y en a certaines que je peut pas rater.
JE NE PEUX  PAS !
C'est parti :

IMGP1795.JPGAlors là, camp 2006, si il y a  bien UNE chose qui a marqué les chevreuils de cette année, c'est là. Taverne "a la ribaude retournée" (poésie, quand tu nous tiens...), ce bon vieil ami AlonzoO, qui buvait sa Mort Subite (Gin + Absynthe noire + Rhum + Vodka...),  en déblatérant des conneries, pendant que Mr Propre essayait de le déraciner, et que le Grand Chef pleurait de rire...

"Ma chère maman, je vous écris, que je suis completement gris,
Ma chère maman, je vous écris que je suis completement gris ..."

"Chevalier de la table ronde, fais dont voir si tout le monde est rond,
Chevalier de la table ronde, fait dont voir si tout le monde est rond
S'il est rond, c'est bien agréable, c'est la faute de la mort subite !
S'il est rond c'est bien agréable, et c'est grace a la mort subite !"

C'est ce que j'estime etre ma plus belle performance d'acteur bouffon... Je sait pas si vous savez a quel point c'est gratifiant de voir qu'on arrive a faire pleurer de rire...
Merci les gars, c'était énorme.

Meme si juste apres, DAMIEN A MANGé LES BANNANNES !!!!

IMGP1357.JPGToujours camp 2006, finale de la coupe du monde France-Italie. La France marque ! Cette photo est vraiment énormissime et exellente et tout et tout, dommage qu'on ne la voie pas assez bien...De toute façon, outre l'ambiance festive et joyeuse (oui, c'est moi dans les bras d'un inconnu sur la gauche...) Je crois que seul Alban peut apprécier cette photo autant que moi (oui, c'est lui qui s'est jeté dans mes bras...) Et bon, je doute que Alban passe par ici (sans internet, c'est dur...) maisbontantpis...

PC160261.JPGWE froissartage fin 2007...Magnifique table pour AU MOINS 50 scouts ! Et que de trips !

"-J'ai amené mon appareil photo mais j'ai pas pris la carte mémoire...
-Personne ne pouvait l'imaginer, Jean-Roch l'a fait !
-Merci Thibaud..."

Autour du feu, on a presque toute la HP et 2-3 nobards, dont Théophile...


"-On chante ?

-Claude François !
-Ouais !
-Ca s'en va et ca revient, c'est fait de tout petis riens (plus fort Thibaud !) ca se chante et ca se danse ca se retient comme une chanson 
populaire..."
Et on admire la performance ! Une demi-Troupe qui chante du Cloclo
par -2° au petit matin !


En sciant un chène...

"-Je le sait, sa façon
d'etre a moi
parfois vous déplait,
autour d'elle et moi le silence se fait,
mais elle est Ma préférence a moiiiiiii !
En cadence ! La la la la la la la la laaaaaaaaa !! Ma préférence a moiiiiii !!!"

Juste comme ça...

                       
                        "-Hakuna matataaa !
                    -Mais quelle phrase magnifique !
                -Hakuna Matataaa !
            -Quel son fantastiiiique !
        -Ces mots signifient...
    -...que tu vivre a ta viiiiiiie ! Sans aucun souciiiiii !
        -Philosophiiiiiiie !!!
            -HAKUNA MATATAAAAA !
                -Vos gueules !
                    -Quoi ma gueule ?!! qu'est ce qu'elle a ma gueule ?!!!...
                        -Parle pas comme ça a ton CP. Cet insensible iconoclaste ne comprend pas notre Art..."


IMGP0893.JPGJe ne pouvait pas clore l'article sans mettre une photo du Grand Camp 2007... Avec Damien qui m'a tondu puis rasé a 2h du matin, la veille du départ en raid. Une exellente idée a la base qui s'est retrouvée pas si bonne que ça en fin de compte...Je...les mots ne sont pas suffisants pour exprimer tout ce qui peut transpirer de cette photo... Ya pas a dire, Daminou, t'es vraiment un gars exeptionnel...

Beuh, c'est beaucoup trop court comme article ! Mais il y a tellement de photos...
Si vous avez quelques heures a perdre, venez me voir ou appelez moi, je peut vous raconter une histoire a partir de chacune de ces photos....
Allez voir --> ICI <-- et posez moi toutes les questions que vous voulez apres :)

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